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Biographie

Imperial kikiristan, Taragona, Espagne, 1936

 

En 1923, dans un sanatorium du centre de la France, on remarqua un curieux patient qui refusait systématiquement de manger les omelettes servies au dîner. Cet individu, nommé Sir Lord Barwed, explorateur méconnu, mentionnait dans ses délires le caractère sacré de l’œuf, et se vantait à qui voulait bien l’ entendre qu’il fut ministre des mouvements de foule dans un pays dont il serait le seul occidental à connaître l’ existence. C’est la première fois que l’on entendit parler du Kikiristan.
S L Barwed situait cette contrée mythique en « Norient », soit disant sur « la route de la soif », et prétendait dévoiler à travers ses mémoires une civilisation inconnue, organisée en autarcie depuis des siècles.
Des recherches ont ensuite été menées par la Royal Nonsense Academy à l’aide des informations contenues dans les cahiers de SL Barwed, et depuis une dizaine d’année l’ ONU reçoit des demandes de reconnaissance officielles.

A l’origine ce sont les nomades primitifs Kiks, qui sous la dynastie du Gaâr, se décident à s’installer le long de la route des caravanes afin de profiter des richesses des convois en créant les premiers restaurants routiers de l’Histoire. Ces tribus regroupent leur territoire en une petite principauté, le Trankilistan , qui sous la houlette de son seigneur Shmull 1er connut un essor économique et technologique sans précédent. Mais une mystérieuse boisson à base de malt fermenté fut élaborée et sa consommation abusive entraîna les Kiks dans une décadence profonde, des conflits tribaux  s’ensuivirent et la route des caravanes fut détournée, replongeant ainsi la civilisation Kik dans la plus grande obscurité.

Les Kiks n’eurent ensuite qu’à subir les multiples invasions de leur voisins, proches ou non.

Ils fuient les Huns, croisent la route des Tatars qui leur transmettent les premières notions d’ émancipation. Ce qui restera vain car Gengis Khan mettra tout le monde d’ accord et les Kiks sont caractèrisés par un stoîcisme naîf proche de la bétise.

Sous la direction du grand compositeur officiel Magüs Zrfik, l’orchestre du cabaret Kigrad Kafé pris son envol avec la création d’une entité regroupant tous les orchestres du Kikiristan (Jalalalabad, Jakiki, Kigrad, Sövt’el Babad) et leurs familles, où chaque musicien pratiquait non seulement son instrument de prédilection auquel s’ajoutait une grosse caisse de type Mongole. Un spectacle en tournée internationale de 1945 à 1952 (Suriname, Somaliland, Cochinchine, Tonkin) lorsque les musiciens sont revenus après le dernier concert après avoir revendu leurs grosses caisses pour en faire des tonneaux à bières.

1940 – 1952 « Les Tambours Opiacés » en collaboration avec l’Orchestre interrégional Magüs Zrfik